Cela peut sembler iconoclaste de commencer la réflexion autour du concept de la VRM, par un sujet aussi sensible que le modèle économique, sans avoir préalablement déterminé plus précisément le champ d’application de la VRM.
En effet, le « modèle économique » d’une activité, se détermine par l’analyse de la chaîne de valeur, par la définition des produits et services proposés, et enfin par l’identification des acteurs de l’écosystème dans lequel s’inscrit cette activité.
J’ai cependant la conviction que à la question du « business model » est préalable à une définition plus précise du champ d’application de la VRM.
Pourquoi ?
Parce que l’Internet est le royaume du gratuit… Le concept de VRM va prendre forme principalement via des outils/services on-line, or ces outils/services sont aujourd’hui encore majoritairement gratuits pour l’utilisateur final.
Pour autant, si le Particulier ne paie pas (abonnement ou paiement à l’acte), le modèle économique de la VRM reposera alors uniquement sur un financement par les « Vendeurs ». Or un système VRM exclusivement financé par le Vendeur est de facto au service dudit Vendeur, annihilant ainsi toutes les vertus d’équilibrage des relations Client/Vendeur promis par la VRM.
Ainsi la question du modèle économique est-elle, non pas une conséquence, mais à l’origine de toute ambition d’exploitation du concept de VRM… Il n’y aura autant de véritable VRM que de capacité à impliquer financièrement l’utilisateur final.
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